Née
à Leipzig en 1899 d'un violoniste et d'une actrice et chanteuse en
herbe, Anita Berber fut élevée principalement par sa grand-mère à
Dresde. À 16 ans, elle s'installe à Berlin et fait ses débuts en
tant que danseuse de cabaret. En 1918, elle travaillait dans le
cinéma, et elle a commencé à danser nue en 1919. Scandaleusement
androgyne, elle portait un lourd maquillage.

Berber a sciemment brisé toutes les conventions sociales et théâtrales de son temps, proclamant par la suite une théorie pour justifier son comportement provocateur et transgresseur. Elle hantait le quartier de Friedrichstadt, apparaissant dans les halls d'hôtel (dontl’Adlon), les boîtes de nuit et les casinos, rayonnante et nue, à l'exception d'une élégante banderole de sable qui masquait ses épaules décharnées et une paire de chaussures en cuir verni. Un temps, Berber a fait ses entrées post-minuit vêtue seulement de ses talons, un petit singe effrayé qui pendait à son cou, et une broche en argent ancienne contenant de la cocaïne.
Sur les scènes de cabaret de Berlin, Anita Berber dansait des fantaisies érotiques fantasques, inspirées par des concoctions d'éther et de chloroforme, de cognac, d'injections de morphine, et d'une disposition chic, pan-sexuelle. Ses danses portaient des noms tels que «Cocaïne» ou «Morphium». Les Berlinois, après quelques saisons tumultueuses au début des années 20, se lassèrent enfin des scandales de la Berber. La grande prêtresse de la décadence chorégraphique est décédée dans la pauvreté en 1928, résultat d'une tentative désespérée de quitter abruptement sa plus chère addiction, le cognac.
En 1919, Anita est apparue dans le film pionnier de Richard Oswald "Différent des Autres" (Anders als die Anderen), avec l'homosexualité comme sujet. Outre ses relations avec les hommes, elle en a eu aussi avec des femmes, parmi d’autres (dit-on) la jeune Marlene Dietrich.
Elle est apparue sur scène non seulement à Berlin mais aussi à Vienne, Belgrade, Le Caire et Beyrouth.

Berber a sciemment brisé toutes les conventions sociales et théâtrales de son temps, proclamant par la suite une théorie pour justifier son comportement provocateur et transgresseur. Elle hantait le quartier de Friedrichstadt, apparaissant dans les halls d'hôtel (dontl’Adlon), les boîtes de nuit et les casinos, rayonnante et nue, à l'exception d'une élégante banderole de sable qui masquait ses épaules décharnées et une paire de chaussures en cuir verni. Un temps, Berber a fait ses entrées post-minuit vêtue seulement de ses talons, un petit singe effrayé qui pendait à son cou, et une broche en argent ancienne contenant de la cocaïne.
Sur les scènes de cabaret de Berlin, Anita Berber dansait des fantaisies érotiques fantasques, inspirées par des concoctions d'éther et de chloroforme, de cognac, d'injections de morphine, et d'une disposition chic, pan-sexuelle. Ses danses portaient des noms tels que «Cocaïne» ou «Morphium». Les Berlinois, après quelques saisons tumultueuses au début des années 20, se lassèrent enfin des scandales de la Berber. La grande prêtresse de la décadence chorégraphique est décédée dans la pauvreté en 1928, résultat d'une tentative désespérée de quitter abruptement sa plus chère addiction, le cognac.
En 1919, Anita est apparue dans le film pionnier de Richard Oswald "Différent des Autres" (Anders als die Anderen), avec l'homosexualité comme sujet. Outre ses relations avec les hommes, elle en a eu aussi avec des femmes, parmi d’autres (dit-on) la jeune Marlene Dietrich.
Elle est apparue sur scène non seulement à Berlin mais aussi à Vienne, Belgrade, Le Caire et Beyrouth.
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Par Otto Dix, 1925 |
Information tirée en partie du livre Voluptuous Panic: Le monde érotique de Weimar Berlin, par Mel Gordon.
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